1 juillet 2009
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Un ancien texte aujourd'hui, publié ici il y a deux ans presque, plus trop d'actualité, évidemment, mais faute de temps je le
remets en ligne, surtout pour soutenir concernée par cette histoire
Une maison, une clotûre qui s'ouvre
Un baiser dans la chaleur d'une pièce,
L'abondance d'un diner que l'on découvre,
Alcool, musique, et toutes ces allégresses!
Un grand lit trés haut, pendule ancienne,
Le corps féminin aux cuisses écartelées,
Gémissements, plaisirs, tu n'es plus mienne,
Evidences surnaturelles qui font tant crever.
Sidérante et absurde légitimité humaine,
Impossibilité radicale et crue à concevoir,
Comme j'aimerais pourtant t'apercevoir
T'imaginer avec l'autre, hors d'haleine...
Et cette épouventable buée aux fenêtres,
Tes cris, ta respiration saccadée,
Je réalise le peu qu'il nous reste,
Je refuse que tu ne puisses encore m'aimer.
Opportun, il a su dévorer ta beauté,
Profiter de tes instants de faiblesses
Grands coups de crocs dans ta sincérité,
Mon Dieu que cette vision me blesse.
Je n'étais hélas pas à tes côtés,
Pour t'empêcher l'irréparable,
Bien que je puisse te pardonner,
Revenir? Tu en es bien incapable.
Il a la force, l'envie, l'argent.
Pas de soucis trops lourds à partager
Où diable sont passés nos sentiments?
Comment peux-tu jouir si "égarée"?
En une seule nuit, il t'a éloigné
De nous et de nos rêves d'enfants
Notre bulle fusionnelle a explosé
Ses draps transpirent son statut d'amant.
Naive, tu crois encore à lui?
Mais ces hommes sont des fléaux,
Ton indifférence m'ôte la vie,
Tu vas le trainer ton fardeau!
Mon Amour, réveilles-toi et reviens!
Laisses moi croire aux lendemain...
La vie est une moiteur charnelle
Ce désir des hommes et des femmes,
Qui se palpent, se donnent, éternels
Enlacements furtifs et infâmes
Tu es touchante dans ton zèle
A feindre l'amour dans l'hystérie,
Que tes nuits sont ingrates, ma frêle
Brebis égarée dans ce monde de furie.
Que tes sanglots sont artificiels,
Quand je repense à tes larmes
Que le sort me semble cruel,
Ta peau souillée me désarme.
A toi qui dans le Jura boulversa ma vie, mes certitudes, si loin....
Published by MADINE
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POESIES SNCF
1 juillet 2009
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16:23
Tu dors ou essayes, dans ta chambre
L'hôpital est désert à cette heure-ci,
Tu es triste et ton dos se cambre
Sous la douleur qui ressurgi.
Il est 21h30 je dois partir
Je vois une larme sur ta joue.
Une heure de marche pour revenir
Dans notre petit chez nous.
C'est un déchirement de t'abandonner
Dans cet endroit froid et sordide
Et tu doutes ce soir dans ta solitude
Que l'opération ait bien marché
Moi je suis confiant et non candide
J'ai hâte de retrouver nos habitudes
De vivre normalement et debout
De ne plus te voir couchée ainsi
A longueur de journée, vie de fou
J'ai hâte d'être à demain, car cette nuit
Je suis seul dans notre grand lit
Bien que ton visage dorme avec moi
Dans mes rêves où je te vois guéri.
Demain à l'aube je m'empresserai
De te rejoindre, et de te serrer
Contre moi, et te dire mon amour infini
Et combien j'ai besoin de toi...
à Toi Mélanie qui dors dans ce trsite hôpital seule....
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1 juillet 2009
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Bien sur je dors sur ton oreiller
Bien sur, je cherche ton odeur,
Et bien sur que j'ai peur
De te savoir là-bas, si isolée
De te savoir si éteinte
Bien sur, tes bras me manquent
Ma petite femme enceinte,
J'ai peur que ça n'ait pas marché
Et tous ces fils sur tes bras qui te flanquent
Cet air triste qu'ont les gens hospitalisés.
Bien sur je dors sur ton oreiller
Et je ne trouve pas le sommeil
Je saute sur la lumière, pour rallumer
Et griffonner sur du papier
Quelques mots à ton sujet
J'entends déjà la sonnerie du réveil.
Cette maison est si fade sans ta présence
Deux mois aujourd'hui que tu vis couchée
Je sais que tu m'attends avec impatience
Alors je vais tacher de me dépêcher
Et venir te rejoindre, t'embrasser
Passer la journée à tes côtés....
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1 juillet 2009
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15:30
J'attends un sourire,
Et elle dort!
J'attends des rires,
Et, elle dort!
J'attends des câlins,
et, elle dort!
Je lui dis que je ne vais pas bien,
Et, elle dort!
J'attends que l'on se parle.
Et, elle dort.
Sans être troublée,
Tout est normal,
Tellement banal.
Sans un "bonsoir"
Quel cauchemars!
Tandis qu'elle dort,
Moi, mes nerfs me dévorent.
Où est l'excitant des débuts de couple?
Lorsque l'on se couche après la soupe?
Sans un mot, tel un vieux couple marié.
Où est le piquant?
Où est le troublant?
Ai-je dormi des années?
Ou, ce cauchemar est-il réalité?
Seulement un mois de vie commune,
Et j'ai besoin de rêver encore
Et, toi tu dors.
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1 juillet 2009
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15:12
Ma singulière folie,
Où es-tu mon amie?
Où t'es-tu égarée
Ma mie, ma fiancée?
Que fais-tu, là?
Où, dans quels bras?
Ma passion meurtrie
Ma vie, ma folie.
Mon amour qui es-tu?
Je ne te reconnais plus.
Ma princesse, mon égérie
Ma tendre petite féerie.
Mon ultime défie
Mon combat de survie,
Mon joyau, mon rubis,
Reviens je t'en supplie.
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1 juillet 2009
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15:09
Quelques grammes de rancoeur
Puis, ajoutez toutes la solitude
De la souffrance, de la servitude
Des maux de ventre, mauvais moeurs
Faîtes bouillir les sentiments!
Hachez-les menue, menue...
Multipliez soucis et tourments,
Mettez-y de l'amour perdu
Puis faîtes chauffer les idéaux
Au bain marie, simplement,
Une pincée de lourds regrets
Une bonne dose de blessure,
Moulinez, mes amis, moulinez!
Les cicatrices en confiture!
Un peu de dégoût du passé,
Quelques photos ternies,
Quelques amitiés trahies
Encore un peu de souffrance,
Pas trop, ce serait rance!
Voilà ma recette du désespoir
Mes tourments au goût bien noir.
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1 juillet 2009
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15:08
Pour ce samedi, je continue dans la publication de sentiments lointains, voici un texte sur la rupture, écrit en 2006
Je n'ai pas vu le vent tourné
Je ne savais pas, quand tu m'as laissé,
Qu'on ne se reverrait plus, plus jamais
Comme soudain mort l'un pour l'autre
Comme un oiseau abattu en plein vol.
Comme un rêve inachevé,
Mes pieds ne touchent plus le sol,
Depuis que je ne sais plus rêver
S'il ne faut plus rêver de toi.
Avec la fin de notre histoire,
J'ai perdu travail et espoir,
J'ai perdu mon "chez moi":
Tout ce que tu aimais chez moi.
J'erre à droite , à gauche.
Sur la tristesse, je chevauche,
A grandes enjambées, je saigne,
En silence, je le tais.
Je meurs dans l'anonymat.
Sans divulguer quoi que ce soit
Sur le mal qui me ronge,
Et, le ciel est gris depuis ce jour là
Où tu me manques encore
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1 juillet 2009
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15:06
NOUVEAU JEU POETIQUE
A partir de la chanson de Francis CABREL, "tout le monde y pense", je vous propose le jeu poétique suivant : écrire un poème en vers ou en prose où l'on trouvera les paroles suivantes "tout le monde y pense, les hommes, les
anges, les vautours".
Envoyez moi vos participations en commentaire en allant dans la rubrique Les jeux poétiques que j'organise, puis en cliquant sur l'article "Tout le monde y pense". Ce jeu comme le premier est
sans limite date.
Alors à vos plumes, j'attends vos créations !
LES PARTICIPANTS :
Douce Vitta (le désert des mots) link
Coockers (le blog de Coockers) link
Damien (la fleur sauvage) link
La participation de COOCKERS
Tout le monde y
pense
Tout le monde y pense
Un jour sur cette terre
Un matin de chance
Notre évolution à terre
Nous fît sur notre planète
Plus malin et plus fort
Simplement des êtres
Plus malin et plus fort
Pourtant que des hommes
Encore moins des anges
Nous n'en avons que la forme
Car ici bas tout nous dérange
Sous un coin de ciel bleu
Nous avons user de milles tours
Tout est pour nous et non à eux
Évolution qui nous fît vautours...
Auteur : Coockers
La participation de Douce Vitta
Le désert de mes ailes
J’ai trempée l’encre de mes yeux
Dans ma vie qui s’enroule au cri de l’obscurité
La vague de mes ailes s’endort au somnifère
Le ciel éponge la gorgée de mes larmes
Les oiseaux chemine le cri
Tout le monde y pense, les hommes, les anges, les vautours
La mort déploie ses ailes au frémit de la maladie
Embrassée dans l’âge de pierre mon âme en escale
Monte les escaliers au reflet de mes mains,
Mes larmes se chantent au fond des églises
La brume coule ses joues sombres une douce musique
Le monde avance la chute des cheveux des anges
Les saints portent son nom au sein des cimetières
Les anges prennent leurs plumets aux écrits sur un fond de ciel
Derrière les ailes aux nuances courent le ciel au nuage
Epuisée de son encrier l’encre de mes pluies
Auteur : Sylvie Konaté
La participation de Damien
TOUT LE MONDE Y PENSE
Les hommes assis sur leur planète,
S'observent à travers la fenêtre,
Infichus de se mettre d'accord
Ils s'entretuent et détruisent leur décors
Tout l'monde y pense, dans une même transe,
Que le vie devient une absurde danse.
Les anges assis sur leurs nuages au Paradis,
Se désolent du comportement de ces bêtes-là,
S'interrogent sur Dieu, et son plus beau fruit
Qui au fil de l'Histoire, est devenu pourri
Là-haut, tout l'monde y pense
De ce prisme,l'humanité est une drôle de romance
Les vautours perchés sur leur arbre
Avec leur grace, un peu funeste et blafarde
S'amusent à contempler l'humanité
Et attendent leur tour pour se régaler
De la bêtise humaine, au dîner!
Tout l'monde y pense,
Les hommes, les anges, les vautours,
Rien n'a plus aucune importance
La folie les a gagné pour toujours
Tout l'monde y pense,
Voilà la claire évidence
Les hommes, les anges, les vautours
Le grand bal, la dernière danse...
Auteur : M@dine
http://oiseaulyre.over-blog.com
Ca se passe chez DEBORAH ...
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JEU POETIQUE ET MUSICAUX
1 juillet 2009
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15:05
Laurène s'entraîne depuis que je lui ai dit que sa reprise de Vanessa Paradis était sympa....Elle compose des chansons depuis un an, et maintenant chante, persuadée qu'elle pourra peut-être
aux fruits de gros efforts intégrer une chorale, peut-être celle se son papa?????
Son blog pour l'encourager : http://laureneverhee.over-blog.fr
Merci pour ma puce!
Published by MADINE
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dans
CARNET DE VIE
1 juillet 2009
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15:04
#REFRAIN#
A cent à l'heure
Pas l'temps d'traîner,
Tu cours ou tu meurs
Faut s'dépêcher.
On vit sa vie
A cent à l'heure,
Ca commence par un cri
Ca finit dans les pleurs.
On grandit
A cent à l'heure
Puis on oublie
Nos tendres heures.
#REFRAIN#
On fait l'amour
A cent à l'heure
On s'endort vite pour
Arriver au travail à l'heure.
On triche toujours
Fausse bonne humeur
On mange à la bourre
En un quart d'heure...
#REFRAIN#
On voit ses gosses
A la va-vite,
On court tout l'temps
A croire qu'ça excite!
On vit pas vraiment
On roule sa bosse
Pour un sourire du Boss
A cent à l'heure
Pas l'temps d' traîner
Tu cours ou tu meurs,
Faut s'dépêcher,
Faut s'dépêcher,
Pas l'temps d'traîner
Published by MADINE
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MES CHANSONS