1 juillet 2009
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16:24
Un ancien texte aujourd'hui, publié ici il y a deux ans presque, plus trop d'actualité, évidemment, mais faute de temps je le
remets en ligne, surtout pour soutenir concernée par cette histoire
Une maison, une clotûre qui s'ouvre
Un baiser dans la chaleur d'une pièce,
L'abondance d'un diner que l'on découvre,
Alcool, musique, et toutes ces allégresses!
Un grand lit trés haut, pendule ancienne,
Le corps féminin aux cuisses écartelées,
Gémissements, plaisirs, tu n'es plus mienne,
Evidences surnaturelles qui font tant crever.
Sidérante et absurde légitimité humaine,
Impossibilité radicale et crue à concevoir,
Comme j'aimerais pourtant t'apercevoir
T'imaginer avec l'autre, hors d'haleine...
Et cette épouventable buée aux fenêtres,
Tes cris, ta respiration saccadée,
Je réalise le peu qu'il nous reste,
Je refuse que tu ne puisses encore m'aimer.
Opportun, il a su dévorer ta beauté,
Profiter de tes instants de faiblesses
Grands coups de crocs dans ta sincérité,
Mon Dieu que cette vision me blesse.
Je n'étais hélas pas à tes côtés,
Pour t'empêcher l'irréparable,
Bien que je puisse te pardonner,
Revenir? Tu en es bien incapable.
Il a la force, l'envie, l'argent.
Pas de soucis trops lourds à partager
Où diable sont passés nos sentiments?
Comment peux-tu jouir si "égarée"?
En une seule nuit, il t'a éloigné
De nous et de nos rêves d'enfants
Notre bulle fusionnelle a explosé
Ses draps transpirent son statut d'amant.
Naive, tu crois encore à lui?
Mais ces hommes sont des fléaux,
Ton indifférence m'ôte la vie,
Tu vas le trainer ton fardeau!
Mon Amour, réveilles-toi et reviens!
Laisses moi croire aux lendemain...
La vie est une moiteur charnelle
Ce désir des hommes et des femmes,
Qui se palpent, se donnent, éternels
Enlacements furtifs et infâmes
Tu es touchante dans ton zèle
A feindre l'amour dans l'hystérie,
Que tes nuits sont ingrates, ma frêle
Brebis égarée dans ce monde de furie.
Que tes sanglots sont artificiels,
Quand je repense à tes larmes
Que le sort me semble cruel,
Ta peau souillée me désarme.
A toi qui dans le Jura boulversa ma vie, mes certitudes, si loin....
Une maison, une clotûre qui s'ouvre
Un baiser dans la chaleur d'une pièce,
L'abondance d'un diner que l'on découvre,
Alcool, musique, et toutes ces allégresses!
Un grand lit trés haut, pendule ancienne,
Le corps féminin aux cuisses écartelées,
Gémissements, plaisirs, tu n'es plus mienne,
Evidences surnaturelles qui font tant crever.
Sidérante et absurde légitimité humaine,
Impossibilité radicale et crue à concevoir,
Comme j'aimerais pourtant t'apercevoir
T'imaginer avec l'autre, hors d'haleine...
Et cette épouventable buée aux fenêtres,
Tes cris, ta respiration saccadée,
Je réalise le peu qu'il nous reste,
Je refuse que tu ne puisses encore m'aimer.
Opportun, il a su dévorer ta beauté,
Profiter de tes instants de faiblesses
Grands coups de crocs dans ta sincérité,
Mon Dieu que cette vision me blesse.
Je n'étais hélas pas à tes côtés,
Pour t'empêcher l'irréparable,
Bien que je puisse te pardonner,
Revenir? Tu en es bien incapable.
Il a la force, l'envie, l'argent.
Pas de soucis trops lourds à partager
Où diable sont passés nos sentiments?
Comment peux-tu jouir si "égarée"?
En une seule nuit, il t'a éloigné
De nous et de nos rêves d'enfants
Notre bulle fusionnelle a explosé
Ses draps transpirent son statut d'amant.
Naive, tu crois encore à lui?
Mais ces hommes sont des fléaux,
Ton indifférence m'ôte la vie,
Tu vas le trainer ton fardeau!
Mon Amour, réveilles-toi et reviens!
Laisses moi croire aux lendemain...
La vie est une moiteur charnelle
Ce désir des hommes et des femmes,
Qui se palpent, se donnent, éternels
Enlacements furtifs et infâmes
Tu es touchante dans ton zèle
A feindre l'amour dans l'hystérie,
Que tes nuits sont ingrates, ma frêle
Brebis égarée dans ce monde de furie.
Que tes sanglots sont artificiels,
Quand je repense à tes larmes
Que le sort me semble cruel,
Ta peau souillée me désarme.
A toi qui dans le Jura boulversa ma vie, mes certitudes, si loin....