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Je Ne Suis Personne

  • : 30 années d'écriture DAMIEN VERHEE 2020 aux origines de l'écriture
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Damien Vrhee

  • VERHEE D
  • Je suis un homme du Nord, qui a promené sa plume aux quatre vents, assis au milieu des crocus, calepin en poche, tout devient sujet à la rédaction de Poèmes "Sncf"...qu'on écrit partout, en toute occasion, comme ça, en improvisant, en écrivant....et plus de 640 textes sont ainsi nés, jusqu'à aujourd'hui, à l'aube de 2018....ou un tournant se prépare mes amis....
  • Je suis un homme du Nord, qui a promené sa plume aux quatre vents, assis au milieu des crocus, calepin en poche, tout devient sujet à la rédaction de Poèmes "Sncf"...qu'on écrit partout, en toute occasion, comme ça, en improvisant, en écrivant....et plus de 640 textes sont ainsi nés, jusqu'à aujourd'hui, à l'aube de 2018....ou un tournant se prépare mes amis....

Bientot mon 1er roman à paraître

Pour tous renseignements pour utiliser en musique un texte présent sur ces pages, contactez moi
Damien V.
06 50 83 87 89

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Vous Avez Loupe

7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 12:48
Mes chers lecteurs, J ai été si peu présent sur ce site ces dernières semaines, et je vous prie de m'en excuser. Il est vrai que j'accorde une place trop prépondérante à mon travail, et il serait plus sage de savoir prendre du recul. Sans cette prise de recul, sans un peu de repos que mon corps réclame, l'esprit se brouille, l'humeur se dégrade, les tristesses se réarment et ravagent insidieusement mon être. Et mon paraître se mue en quelque chose que je ne maîtrise plus. Je suis loin de vous mais aussi loin de moi. Aujourd'hui j'attaque une petite journée entamée à 7h00, et qui s'achèvera, inventaire oblige, aux alentours de 3h00 du matin. 
Ce week end, je repars sur les traces de mes vacances provençales, celles qui m'ont laissé un goût de trop peu, un goût de rêve aussi car c'était enfin, après trois années difficiles, le moment de vivre avec mes filles autres choses que 4h "à l'arrache" comme tous les dimanche depuis lors.... C'étaient de vrais moments de rire, de joie, de partage de sentiments, de ...VIE. Et, je repars chez mon frère, et repasserai devant cette location, non loin de chez lui, où j'ai tant de souvenirs. 
Un moment de repos et de réflexion, de décompression pour le moins. J'espère revenir riche de plein de texte et m'en vais là-bas pour aller rechercher aussi un phare dans la nuit.
Cet été, j'avais envie de break, envie de savoir où j'allais dans ma vie sentimentale où les doutes s'étaient installés. Mon coeur était trop divisé pour oser se poser sans culpabilité sur quelqu'un, et à vivre cela on serait tenter de se poser sur la première branche venue, pour se remettre d'avoir eu les ailes brisées. Ce n'est pas sain, ni viable, on ne reste pas auprès de quelqu'un pour panser ses blessures. ( syndrome de la béquille?) Aaujourd'hui c'est différent, je ne rêve que de construction, mais encore faut-il nourrir les mêmes idées, les mêmes attentes, les mêmes rêves, avec la même volonté d'exécution. Mon métier m'a tout volé de ma vie d'avant installant dans ma vie et mon couple le doute et les pièges. Aujourd'hui, j'ai rencontré quelqu'un du même univers, un doux hasard, mais je n'ai pas le sentiment que ma capacité à aimer quand je suis plongé dans ces sentiments là prennent un jour toute sa dimension et reçoive l'écho ( le fameux graal dont je parle) qu'elle mérite ou réclame, pour être moins présomptueux. Alors voilà...A nouveau j'ai ce noeud au ventre coincé entre les échos que je blesse celle qui a su m'aimer même quand j'étais au plus bas, et celle qui reçois un peu de moi, mais qui est plongée dans le même travail et l'éloignement qui va avec....Alors que faire? Réfléchir, se poser, ne pas se brûler les ailes, laisser venir, savoir attendre...etc....Toutes ces sages vertues que je ne savais mettre en pratique et qui s'impose à moi aaujourd'hui, afin de ne pas exploser comme il y a deux ans.
La fleur sauvage sera sans doute le récit de toutes ces émotions diverses et variées, une manière à moi d'exulter tout ce magma sentimental...Mais attention, mes écrits ne retracent pas stricto sensu ma vie formellement, parfois ils décrivent des personnages que j'aurais pu être....Savoir lire entre les lignes. De plus, il est difficiles d'écrire sur un blog sur lequel les principaux protagonistes de ma vie affective passée et à venir se promènent éternellement et apportent leurs lots de jugements.     
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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 12:39

Mon papa est décédé quelques jours avant son 71è anniversaire ( le 24/01) à l'hôpital St Philibert, près de Lille vers 5h du matin, le Jeudi 1er Janvier 2009. Très certainement d'un arrêt cardiaque. Il avait été admis dans cet hôpital le samedi 27/12/08 en urgence par le SAMU 59 après avoir fait un oedème pulmonaire et un infarctus chez nous vers midi.

Je l'ai eu au téléphone tard dans la soirée du Mercredi 31, pour lui dire que j'avais encore besoin de lui, qu'il fallait qu'il tienne le coup et lui rappeler que bientôt je serai à nouveau dans la région à Béthune, muté pour le travail, lui dire aussi que Mélanie était enceinte, et qu'on allait vivre à deux.....

Il était 10h du matin ce jour de "fête". J'étais malade à crever depuis deux jours et je partais me recoucher, fiévreux. Mon frère a appelé chez ces amis de Mélanie chez qui nous passions nos vacances, près d' Auxerre, là où ma fille Laurène est née en 2001. C'est Fabrice qui eut Mélanie, qui de suite avait compris. En effet j 'avais pris beaucoup de médicaments et pendant mon sommeil je l'avais réveillé de rêves à voix haute, dans lesquels je disais qu'il allait falloir s'occuper de ma mère à Béthune, ne pas l'abandonner, et je gémissais des phrases inaudibles sur mon père....Etait-ce une prémonition?
Fabrice m'annonçait brutalement, et faiblement, la mort de papa.
Depuis, je suis comme un petit garçon qui ne comprend pas bien ce qui lui arrive. J'ère comme une âme en peine, regrettant de ne pas l'avoir vu avant sa mort, tant que cela était encore possible. Je crois que papa est venu m'annoncer son départ cette nuit là. C'est terrible pour moi, car je perd un père, mais aussi un mentor, un ami, à qui je confiais tout....auprès de qui je prenais conseil. Papa savait me guider, mon Dieu pourquoi me l'avoir repris si tôt, moi qui enfin pouvait espérer me rapprocher de lui? Je sais qu'il souffrait depuis douze ans de ces longues maladies qui le bouffaient à petit feu et le réduisaient à l'état de trois fois rien.....je sais cela, mais rien n'y fait, égoïstement, j'avais encore besoin de lui....
Papa tu es l'homme de ma vie, et je t'aimerais toujours, même privé de ta présence.

Ton Fils

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 12:23
Ça y est les revoilà!
Les loups destructeurs,
Viennent sonner le glas,
Répandent le malheur,
Allergiques au beau ;
Qu'ils jalousent froidement,
Ils tuent les héros,
Des contes pour grands,
La menace était sourde,
Je ne l'ai pas vu venir,
La langue acide des gourdes,
Est venue flétrir
Dans un baiser de Judas
Ma rose qui se fane,
Me plongeant dans le désarroi
Dans la crainte douloureuse
Quand les loups aboient,
La queue dressée et fiévreuse,
Je me réfugie dans le silence,
Et me prépare aux combats,
Je me heurte à l'indifférence,
Des jours mauvais,
Et pleure dans le noir,
Le cycle vient de redémarrer
Tombe le brouillard
Comme une averse glacée,
Sur mon soleil d'été.



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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 12:10
Ca y est, c'est l'heure du départ,
Je m'en vais au train de 16 heures
J'arriverai quand il fera noir,
Bien loin de ces belles heures.
Loin de tes sourires rassurants,
Loin de ta tendresse d'enfant.
Il se passera quinze jours sans te revoir
C'est si long, je sens revenir le cafard
S'en aller la quiétude des heures à deux
Ces trop courts instants où je me sens heureux.
Dans tes bras où rien ne peut m'arriver,
Mais ces instants magiques sont déjà du passé,
Et je repars seul, triste, et perdu
Dans ma nouvelle ville aux tristes rues;
Je vais devoir vivre par le téléphone
Attendre la magie lorsqu'il sonne
Pleurer ton absence, tes silences
Et attendre cette nouvelle de ton arrivée
En reprenant mon errance
Ma solitude et mes petites habitudes
Me mouvoir dans notre maison dans l'indifférence,
Vite il est tard, allons à la gare
Nous quitter et nous plonger dans l'attente....


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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 10:02

 

J'ai dormi tout mon reste,
Dans une atmosphère céleste
Loin de mon univers renversé
De mon périple dévasté.
La lune était pleine
De regrêt, elle aussi,
Elle me fixait hautaine,
Quand je me suis endormi.
Les lueurs immobiles
Réflechissaient mes peines,
Instant calme et fragile,
Je me souviens quand même
De nos samedi d'antan
Quand j'étais vivant
Et de nos vies mêlées.
Violence dans mes rêves,
Je dors, moment de trève,
Mes draps sont glacés
Les images m'assassinent,
Obstinées, elles dessinent
Des souvenirs lointains
Qui brûlent encore mes nuits,
Je me souviens...
De cette balle brûlant mes tempes
De cette morsure, et des crampes
Je ne suis plus que souvenirs moi aussi
J'ai rêvé que j'étais en vie
Personne pour me réveiller,
Une nuit interminable commençait
Je peux enfin me reposer,
Loin de tous ces bruits,
De la fureur de la vie,
Bouffé par des vers affamés,
Se délectant de mon corps décomposé.

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 06:58


voilà un petit avant
 goût des vacances et du talent futur de mes filles en chanteuses!
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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 06:52
JE VOUS RECOMMANDE LA VISITE DE CE SITE POUR LES AMATEURS AU SENS LITTERAL DU TERME DE " FLEURS SAUVAGES"


http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Fleurs_sauvages


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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 21:08

Demain tu entreras dans la maison

Ou ta chambre attend ton arrivée,

Demain, je te chanterai des chansons

Pour voir tes grands yeux se fermer,

Nous allons vivre tant d'instants

Que j'ai un lance pierre dans le coeur

Qui fait un tintamare d'enfer, bonheur!



J'ai les émotions à fleur de peau



La gorge nouée, je trouve tout beau

Et cette magie me boulverse vraiment.

Tu prends déjà tellement de place
Que je ne compte plus mon temps
Un petit pleur et je me déplace
Plus rien d'autre n'a d'importance.
Tu es notre petit fruit d'amour
Et la "petite souris" de tes soeurs
Qui décomptent les jours
Qui les séparent de notre Bonheur.

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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 19:26

Tu es là, engourdi, et affaibli,
Seul dans cette chambre d'hôpital,
Qui est triste comme un cercueil,
Les yeux d'un bleu nuit
Ton moral est colossal,
Tu n'as jamais aimé les deuils
Et ne comptes pas nous en procurer
Un, en t'avouant vaincu,
Par toutes tes souffrances,
Qui t'assaillent toujours davantage,
Te dévorant les entrailles à nu
Se délectant des ravages,
Qui te pré-sentent en partance
Pour un autre monde, perdu,
Dans l'inquiétude et l'ignorance
Pays des ombres et de l'errance
Où tu ne serais presque plus.
Tu t'accroches à cette vie,
Qui ne s'est jamais accrochée à toi,
Qui t'en fit voir comme pas permis
Tu mènes le combat en roi,
Personne n'aura raison de toi,
Pas même la mort, tu vois,
Mais loin de toi, j'ai froid,
J'ai peur et je redoute
Que tu prennes une autre route,
Enfin plus reposante
Sans demi-tour
Loin de notre amour,
...Plus reposante.

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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 17:01
Texte primé au concours régionnal de poésie de la ville de Bondues (59) en Octobre 1998, en partenariat avec la Fnac de Lille centre et le Furet du Nord. Thème imposé: FENETRE


LES CRUE D' ECRITS : FENETRE OUVERTE SUR MA VIE

Ce sont les écrits d'un soir,
Où l'imagination déborde
Ce sont les écrits noirs,
D'un coeur qui en désordre.

Des mots, des vers, des journées
Des récits, des écrits, ...une vie!
Accumulés pour mieux se regarder,
Par la fenêtre par laquelle j'ai fuis.

Les crues d'écrits,
Ne sont plus des mots,
Plutôt des écrits,
Et tantôt des sanglots.

Des mots, des vers, des pensées,
Livrés bruts, comme photographiés,
Crues relatant toute une vie,
Fenêtre ouverte sur mon esprit.

Ni poêmes, ni chansons,
Juste des mots que l'on assemble,
Ni odes, ni oraisons,
Juste les fruits d'un coeur qui tremble.

Des mots pour s'enfuir,
Remède pour éviter le pire,
Fenêtre ouverte sur mes craintes
Sur mes phobies, sur mes plaintes.

Aperçu sur mes passions
Reflets de mes émotions,
Par la fenêtre vous m'observez,
Indiscrets, me vider, me livrer.

Fenêtre ouverte sur mon esprit,
Fenêtre ouverte sur ma vie,
Entrebaillement par lequel j'ai fuis,
Reflets d'un suicide de l'esprit?


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