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Je Ne Suis Personne

  • : 30 années d'écriture DAMIEN VERHEE 2020 aux origines de l'écriture
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Damien Vrhee

  • VERHEE D
  • Je suis un homme du Nord, qui a promené sa plume aux quatre vents, assis au milieu des crocus, calepin en poche, tout devient sujet à la rédaction de Poèmes "Sncf"...qu'on écrit partout, en toute occasion, comme ça, en improvisant, en écrivant....et plus de 640 textes sont ainsi nés, jusqu'à aujourd'hui, à l'aube de 2018....ou un tournant se prépare mes amis....
  • Je suis un homme du Nord, qui a promené sa plume aux quatre vents, assis au milieu des crocus, calepin en poche, tout devient sujet à la rédaction de Poèmes "Sncf"...qu'on écrit partout, en toute occasion, comme ça, en improvisant, en écrivant....et plus de 640 textes sont ainsi nés, jusqu'à aujourd'hui, à l'aube de 2018....ou un tournant se prépare mes amis....

Bientot mon 1er roman à paraître

Pour tous renseignements pour utiliser en musique un texte présent sur ces pages, contactez moi
Damien V.
06 50 83 87 89

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Vous Avez Loupe

4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 21:32
Le bal des hypocrites
Qui assènent des uppercuts
La cabale qui exécute
Qui dicte sa loi honteuse.


Ils vont aux enterrements
Bouffés par les regrets
Attaquent pour exister
Pour exister autrement.

Le bal des hypocrites
Qui assènent des uppercuts
La cabale des mensonges
Qui ne pleure que dans ses songes.

Ca accuse et déclame
Ca récuse et condamne
Et les cons sont damnés
Aux enfers, ostracisés.

Le bal des hypocrites
Oubliant leurs propres faillites
Se déchargent sur les autres
Et se réclament des vôtres!

Ca crie, ça pleure, ça juge
Ca ne craint pas les déluges
Ca prie pour se rattraper
Ca appelle Dieu pour oublier.

Le bal des hypocrites
Qui assènent les uppercuts
Leur cabale qui exécute
Qui rassemble dans la chute.

Ils vocifèrent et contaminent
Ils pointent du doigt la vermine
Qu'ils fustigent, regards glacés
A être bannis pour l'éternité.

Le bal des démagos
Qui refont le scénario
Qui inventent et réfutent
Plus dur sera la chute....

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4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 19:23
Elle gigote avant son biberon,
Se balance dans tous les sens
Comme elle est désordonnée cette danse
Sur un rythme endiablé, de tes percussions.
Tu tapes avec ce que tu trouves
Sur tout ce qui passe à proximité,
Jusqu'à ce que les adultes éprouvent
Ce besoin de rire à gorge déployée,




Et tu gigotes c'est bientôt l'heure
D'une sieste salvatrice, aller rêver
Est un immense bonheur
Que les adultes ne savent plus trouver.
Tu gazouilles en agitant tes petits bras,
En poussant de petits cris plaintifs,
Tu gémis tu chantes quelque chose comme ça,
C'est splendide ces regards interrogatifs,
Tu t'étonnes de tout, et tout est imitation,
Les syllabes s'enchaînent à perfection,
Tu es certaine que l'on comprenne tout
C'est énervant quand les grands ne comprennent pas
Tu verras que ce sera comme cela souvent,
Des millénaires que le monde fonctionne comme ça
Plus on grandit plus on devient ignorant!
Il n'y a que les bébés qui soient parfaits
Les petits anges comme toi...

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4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 12:43
Dans la peau de Judas,
Casting que je n'imaginais pas
Dans ton rôle, quelle fierté?
Les roues n'existent que pour tourner.


Des trends, des cycles, fatalement
Les mensonges se répandent tristement,
Ultimes tiraillements, souffrances
La route est longue dans l'errance
Gavé d'incommodantes vérités
S'écrasant sur mon coeur en sursis
Dois-je me taire, les enterrer
Et respecter la parole donnée?


Peut-on être gai et triste aussi?
Je manque de phare puissant
Qui m'éclairerait dans ma cessité
Les roues sont faites pour tourner
Epuisant cycle de la vie
Redondants enfers infinis.
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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 21:24
Ce soir j'ai de la tristesse
Il y a des choix difficiles
Et, au lieu de l'allégresse
Une larme au coin des cils
Je suis coupé des miens,
Pour m'être attaqué
Au premier des Saints
Et, avoir osé riposté.
Ce soir ce n'est pas la fête
J'ai la mine défaite
Des jours mauvais,
Où il faut se coucher
Aujourd'hui je suis amer
Je pense au coup de tonner
De cet après-midi soudain
Noir comme dans la nuit
De la confiance qui s'éteint 
Et de l'amour qui s'enfuit.
J'ai le coeur à l'envers
Quand tu me traques
Comme une bête qui se terre
Sur la toile où je plaque
Quelques rares commentaires
Qui ne te remettent pas en cause
Même si je me doute, ou suppose
Que tu traduiras de travers
Ce que ta peur te dicte
Alors tu hurles le verdict
Et me demandes des comptes
Le compte à rebours est lancé
Pour déprimer cette soirée
Mon coeur dans la fonte
N'est pas prêt à déborder.

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2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 21:27
Nostalgie dévorante,
Nostalgie accablante
Langoureuse et désarmante
Folie lattante
Comme tu es absente!
Nostalgie indifférente
Passion insignifiante
Nostalgie dévorante
Les plaies sont béantes
Nostalgie accablante.
Je hais ces rétroviseurs
Qui nous tournent sur le passé
J'aimerais vivre sans coeur
Avec un cerveau qui chasserait
Automatiquement les souvenirs
Se souvenir, il n'y a rien de pire
Heureux les amnésiques !


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25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 10:17
Mes amis, ainsi me voilà,
Attristés devant la croix,
Je vous vois, depuis chez moi,
Assemblés, là, à l'étroit.
Je vous devine tous présents
Assis, là, un court instant,
Tous, parés de blancs vêtements,
Mes amis, mes chers parents...




Merci d'être ici, tout simplement,
Laissez la colère un moment,
Ma chérie, mes chers enfants,
Je suis en paix dorénavant,
J'ai tout prévu, tu vois,
Tout! Sauf ta présence à toi,
Tu m'accompagnes cette fois,
J'ai perdu mon âme là-bas,




Qu'en penses-tu maintenant?
Que dis-tu du choix des chants?
Je vous laisse des bouts de moi,
En chacun de vous je crois,
Gardez les alors précieusement
Les souvenirs ne meurrent pas,
Je ne voulais pas tant cela
Je n'ai pas eu tant d'autres choix.





Ma vie était de ces chantiers,
Aux chemins trop contrariés,
La vie et moi étions fâchés,
Nous nous sommes réconciliés
Oubliez de vous avoir déçu,
Au nom des principes de liberté
Pardon de ne pas y avoir cru,
Laissez cette tristesse de côté...





Imaginez-moi enfin en paix,
Reposé enfin à tout jamais,
Libéré des mauvaises pensées,
Qui ont fini par me gagner ;
Il fait beau là où je vis,
Des champs de jonquilles infinis,
Et, plus un seul jour de pluie ;
En quelque sorte le Paradis,






Je ne crois pas aux Adieux
Et quelque part dans les cieux,
Je vous murmure heureux,
Chez moi, c'est enfin mieux!
L'éternité est infinie,
Je vous y attends assis,
Sur un nuage floconneux,
Les souvenirs sont précieux.

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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 16:10
En perte de vitesse,
En perte de repère,
Le coeur est faiblesse,
Les loups sont prospères,
On perçoit la lumière,
Le soleil est merveilleux
Puis on trébuche à terre,
Sur un pic rocheux.
L'amour est fragile
Un bâtement de paupière
Une larme sur les cils
On ne voit plus la lumière.
Plusieurs directions,
Des choix à prendre?
Retour des sensations,
Le coeur peut se fendre.
Diverses optiques
Pleins de chemins
L'amour est multiple
Chacun le sien.
Les loups sont légions,
Et de toute façon,
L'amour est personnel
On ne peut l'influencer,
On ne peut tout décider
La peur du fusionnel?
Suivons nous la même route?
Alors, pourquoi ce doute?
Un pas en avant,
Un autre en arière,
Je perds mes repères
Comme un petit enfant.



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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 15:37
Je craque,
Je pars en vrac
Je pète les plombs,
Le tunnel est long,
Le sommeil difficiles
Comme mes heures
En journée, hostiles
J'éprouve de la rancoeur.
Je pars en cacahuète
Je sais c'est bête
Je suis bouffé par un stress
Le travail peut être une faiblesse.
Je craque
Je pars en sucette
Je crie et m'emporte
Sursaute si on frappe à ma porte,
Le Xanax en sucrette!
Le travail est intense
La pression à son apogée
Mon corps est en transe
Il va bien falloir y arriver.
Être optimum,
Avoir du rendement
Une productivité de sur-homme
Être certain de ses fondement.
Je craque
Je pars en vrille
Va falloir que le soleil brille
Et chasser le noir du désespoir,
Ce sentiment dépité d'être seul
A mener un grand navire
On m'invente toujours pire
Et ce travail me tue
Je ne suis pas aidé,
Et c'est ça aussi mon métier
Me délester d'un peu du fardeau
Et que le bateau ne prenne pas l'eau.
Je craque
Trop de soucis accablants
La famille, le travail, les enfants,
Un lexomil et je vais remonter
Faire surface, et surmonter.


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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 15:18
Je pars dans mes rêves,
Où la vie ne nous sépare plus,
Rejoindre mon ange descendu
Du ciel, m'offrir une trêve,
Dans mon monde des perdus.
Immaculée et divine,
Elle m'embrasse et devine,
La moindre de mes pensées,
Et Dieu semble gronder.
Je monte dans les cieux,
Sous son aile protectrice,
Je peux toucher de la main, Dieu,
Et tout pressentir de ses caprices,
Dans les airs aux parfums éternels,
Je ressuscite enfin ma belle
Mais replonge aussi dans les peurs,
Anciennes, des vieilles souffrances,
Dans l'obscurité, tu es la lueur,
Qui, sur laquelle, je danse.
Légitime est le tourment que tu ne cesses
De veiller à me sauver la vie, vaillamment
Du monde externe, dans la liesse,
Je te confesse mes peurs, sincèrement.
Tu fais de ma vie un roman,
Dont je n'attendais plus d'héroïne,
Et dont je suis devenu enfant
Il n'est pas impossible, j'imagine,
Que je sois mort, peut-être?
Plongé dans un Paradis de fêtes.
Tu es mon amie, ma famille, ma femme,
Alors pourquoi craindre que tu t'en ailles?
Souvent la vie m'apporta des drames,
Et, éloigna t-elle vicieusement
Ceux que j'aime de trop près,
Je crois que Dieu souhaite me parler,
Il me propose de pactiser secrètement,
En échangeant ta vie contre mes funérailles.
Je me réveille doucement,
Du chahut chaotique de la nuit,
Et je constate sereinement,
Que tu es toute ma vie.
Je t'ai tant attendu,
Et maintenant le moment venu,
Je peux sourire à Dieu,
Et lui répondre, Oui, je le veux!

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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 07:02
Au nom de la fidélité,
En lettres d'or, l'amitié,
A poussé une vingtaine d'enfants,
A se suicider bizarrement.
Mêmes lieux, mêmes interrogations,
Toujours ces terribles pendaisons,
C'est une série noire!
Comme dans certains polars.
Neil n'avait que 26 ans,
Au fins fonds du Pays de Galles
Et Sean était son ami d'enfance,
Sur les chemins de l'errance
Il avait été le précédent,
Au lieu de jouer au Football
Il s'était pendu dans les bois,
Plongeant Neil dans le désarroi.
Dans cette contrée d'Ecosse
Ces morts violentes et précoces
Suscitent la peur des parents,
C'est peut-être cela qui probablement
Éveille leurs pulsions suicidaires ;
Entre joints, Valium et bières
En perte de repère,
Touchant de prés la misère,
Plongés dans un certain abandon,
Ils se réfugient dans une nouvelle religion,
La mort par pendaison,
 
21 pendaisons successives,
Neil en est le dernier,
Bedo, communauté de l'amitié,
Et des humeurs dépressives,
Que l'on écrit sur Internet
Dans un ultime message
C'est comme un mauvais présage,
Qu'il ne sera pas le dernier!
Le fil de l'amitié
S'apprête de nouveau à tuer.


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