Combien de temps pour s'oublier
Pour que ces souvenirs si brûlants
Cessent d' hanter continuellement
En regardant les couples s'embrasser
Et que l'amour finisse par s'en aller ?

Combien de temps pour s'oublier
Perdre ton  visage et ton sourire
Oublier ton corps et ton rire
Le son de ta voix que j'écoutais
Combien de temps pour ne plus aimer ?

Combien de temps pour s'oublier ?
La tendresse de tes caresses
Et tous ces lieux pollués
De ces souvenirs douloureux.
Oublier qu'on était amoureux.

L'amour est donc volatile
Et les sentiments si futiles
Rien ne dure jamais
Et l'amour en premier.
M'as tu déjà oublié ?



On aurait dû s'évader
Au lieu de laisser au temps
Le soin de nous tuer
D'assassiner nos sentiments
Et de laisser s'installer
La distance qui sépare
Et le futur sans espoir.

Le sais-tu, toi ?
Le sais-tu ?
Combien de temps pour s'oublier ?

Damien Verhée (c)la fleur sauvage, 06/2019

 

 

C'était une relation toxique
Je me suis perdu dans tes bras
J'ai cru cet amour idyllique
Tant qu'il ne me forçait pas
À tout abandonner pour toi
Ma famille et mes valeurs
Et, j'y ai sacrifié mon cœur.
Mais je me suis réveillé
Comme si,  sortant  du coma
Je me retrouvais enfin avec moi
Tu occupais toutes mes pensées
Comme si un sort m'envoutait.
J'ai coupé ce lien dangereux
Qui nous unissait tous les deux,
J'ai compris que j'étais le jouet
D'un être qui voulait profiter
Pour toi j'étais une porte de sortie
Mais en aucun cas toute ta vie.
Comme sous l'influence, drogué,
J'étais dépendant de tes messages,
Je cherchais ton reflet dans les nuages
J'étais incapable de penser,
Toute réflexion annihilée
Mais les esprits m'ont sauvé.
Depuis je me reconstruis
Loin de tes sorts jetés,
Et je retrouve ma vie
Près de celle qui n'a jamais
Vraiment cessé de m'aimer.
Tu étais ce rêve inaccessible
Cette envie d'autre chose
Et j'epuisais toutes mes proses
Qui te laissaient impassible.
Tu voulais dicter mon destin
Juste avec la force de ton corps
Tu voulais me voler aux miens
Pour profiter et profiter encore.
Non tu ne m'aimais pas.
Je le comprends à présent.
Tu peux cesser tes envoûtements,
Mon cœur ne t'appartient pas.
Il s'est enfin libérer de tes mots,
De tes promesses, de mes sanglots.
Mon avenir est entre mes mains
Mon avenir enfin m'appartient.
Je vais reprendre ma vie
Là où je l'ai laissé quand j'ai fuis.
Là où tu n'existes plus
Mon Dieu, j' ai survécu.






 

Mes chers amis, après quoi, 30 ans? Oui, c'est ça, 30 ans et quelques 650 poèmes et chansons écrits. Je me suis lancé en Octobre dans l'écriture d'un premier roman. Je l'achèverai d'ici Mercredi ou jeudi, j'espère le voir sortir d'ici l'été.

Ce sera un autre partage avec vous, et je suis réellement heureux d'avoir en fin été au bout de quelque chose.

Ce roman, c'est moi, c'est ma psychologie, mes espoirs, mes valeurs, mes rêves…

Bientôt viendra l'heure de s'occuper d'un autre projet un second roman, dont j'ai écris le plan pendant ma mission Africaine cet hiver…

A bientôt

Retrouvez-moi sur Facebook, page pro Damien VERHEE auteur.

Merci à vous pour ces années de fidélité, c'est si rare et absurde la fidélité de nos jours…. 

Les illuminations dans nos villes,

La noirceur des rues d'Alep

Les guirlandes qui brillent,

Là-bas, pas de foi-gras aux cèpes.

Les sapins illuminés,

Les morts qui jonchent les quartiers,

La folie et la surconsommation,

Les enfants mourant de faim,

Inch Allah sur leur destin,

L'occident et sa domination.

Et ces corps sur les bas côtés,

Et nos vies individualistes,

Aveugles aux réalités,

Nos petits problèmes de capitalistes.

Nos petites vies bien cadrées

Leur survie au quotidien, 

Mon Dieu comment oublier

Que là-bas on crève de faim,

Qu'ici c'est l'opulence 

Qu'ici en France

On s'en fout des gosses d'Alep

Damien Verhée, (c) la fleur sauvage 2019

Aujourd'hui l'amour est éphémère,

Il ne dure jamais bien longtemps.

On croit l'avoir capturé un instant,

On lui dédie quelques prières,

Puis il s'en va libre comme l'air

Vers un autre prince charmant.

L'amour est volatile,

Le vent, la brise le disperse,

Je me demande s'il n'est pas futile

D'y croire sous l'averse

De sentiments puissants?

Surtout l'amour est égoïste,

Dès lors qu'il rend les gens tristes,

Et en dernier romantique utopiste,

Je le vois voltiger comme un illusionniste,

Je sais à quel point il est éphémère,

Laissant un arrière goût amère,

S'envolant comme un grain de sable,

Dans le vent, il est insaisissable,

On ne peut pas croire à son éternité,

L'amour est un feu si puissant

Brûlant mon cœur d'enfant,

Me laissant les ailes brisées.

Qu'il était doux de t'aimer.

Damien VERHEE (c) la fleur sauvage 2019