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Je Ne Suis Personne

  • : 30 années d'écriture DAMIEN VERHEE 2020 aux origines de l'écriture
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Damien Vrhee

  • VERHEE D
  • Je suis un homme du Nord, qui a promené sa plume aux quatre vents, assis au milieu des crocus, calepin en poche, tout devient sujet à la rédaction de Poèmes "Sncf"...qu'on écrit partout, en toute occasion, comme ça, en improvisant, en écrivant....et plus de 640 textes sont ainsi nés, jusqu'à aujourd'hui, à l'aube de 2018....ou un tournant se prépare mes amis....
  • Je suis un homme du Nord, qui a promené sa plume aux quatre vents, assis au milieu des crocus, calepin en poche, tout devient sujet à la rédaction de Poèmes "Sncf"...qu'on écrit partout, en toute occasion, comme ça, en improvisant, en écrivant....et plus de 640 textes sont ainsi nés, jusqu'à aujourd'hui, à l'aube de 2018....ou un tournant se prépare mes amis....

Bientot mon 1er roman à paraître

Pour tous renseignements pour utiliser en musique un texte présent sur ces pages, contactez moi
Damien V.
06 50 83 87 89

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Vous Avez Loupe

7 mai 2019 2 07 /05 /mai /2019 06:48

Ils se rapprochent avec frisson,
Battements de coeur à l'unisson,
L'échange leur semble long,
Et la terre comme en suspend.



Comme des enfants,
C'est un instant de fusion,
Le monde est en admiration,
Ému sous cette émotion.




Les lèvres se touchent,
Les corps se frôlent,
Comme l'eau de la douche,
Ils jouent leurs rôles.


Le temps assassin s'arrête,
Plongés dans la parfaite communion,
Mains posées sur leurs têtes,
Les lèvres s'unissent par dévotion.


Instant de pure exaltation,
Les langues dansent le slow de l'amour,
Et les ondes font souffler un vent chaud,
L'amour gronde et inonde.


Il n'y a plus qu'un seul corps,
Lorsque l'on s'aime si fort,
Qui s'embrasse, éternelle trace,
D'une union belle et tenace.


Intarissable souvenir, premier baiser
Insaisissable, sur aucun cliché
Juste une emprunte indélébile
Dans nos coeurs, avant, si fragiles



Un je t'aime, enlacés
Nos bouches mélangées,
Et nos corps ne font qu'un,
Ce parfum est divin,
Je t'aime et je reviens,
Partager notre amour,
Sans, le coeur est lourd.
Cueillir tes baisers
Comme on cueille une rose,
Récolter toutes les émotions,
 Une force s'est éclose
Te dire ma passion,
Et encore t'embrasser.

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6 juillet 2018 5 06 /07 /juillet /2018 11:06

Quand les jours sont tous pareils,

Quand les nuits n'ont plus de sommeil,

Quand les gens deviennent étrangers

Quand je ne sens plus l'air entrer

Que les nuits sont longues comme la mort

Que l'on ne voit plus comment on s'en sort ;

Quand monte la pression,

Noires l'écoute des chansons,

Quand tout brûle autour de moi,

Quand le doute est partout à la fois,

Et les journées monotones, 

Quand en toutes saisons c'est l'Automne,

Que plus rien n'a de sens, 

Que plus rien n'a de saveur,

Et qu'il semble qu'il soit l'heure.....

 

Quand on ne voit plus d'issue possible

Quand le repos est impossible,

Quand les pensées vous harcèlent

Quand vous marchez sur la ficelle

Et qu'elle menace de céder,

Il est l'heure de se poser.

 

Quand les perspectives sont floues,

Quand ne tourne plus la roue,

Quand la boule au ventre déchire

Comme du papier les intestins,

Quand on est plus capable de rire

Quand tout semble commun,

Quand on est plus capable de réfléchir

Quand on a plus que l'envie de partir,

Et que l'on se sent proche d'une fin...

Et que l'on ne voit plus le chemin,

Alors,...

Alors, je prépare la sortie,

Le feu d'artifice grandiose

Qui fera taire les bruits

Et cesser l'insomnie,

Comme le plus grand des virtuose.

 

(c) les fleurs sauvages 2018, SHLP

 

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26 décembre 2017 2 26 /12 /décembre /2017 17:02

#Quand je ne serai plus là,

Est-ce que tu m'oublieras?

Que garderas-tu de moi,

Dans tes souvenirs d'autrefois?

 

*Est-ce que ce sont des échanges au tennis,

Ou de mon enfance quelques cicatrices?

Quelques images d'un étudiant,

A l'université, il y a si longtemps?

 

*Est-ce que tu reverras quelques clichés,

De mes paternités dans les maternités?

Est-ce que ce sont mes quatre jolies filles,

Que je lègue à l'avenir, comme un soleil qui brille?

 

*Comment jugeras-tu mon parcours,

De ces années commerce ou au fond d'un cours?

De toutes ces régions que j'aurais traversé,

Quelles sont les images que tu vas garder?

 

#Quand je ne serai plus là,

Quand l'éternel hiver m'emportera,

Fais moi vivre dans tes pensées,

Surtout n'oublie pas combien je t'aimais!

 

*Est-ce que tu me verras "Manager",

Ou lors des karaokés chanter des heures?

Une émotion à l'écoute d'une chanson,

Ou de quelques mots couchés sur un vieux brouillon?

 

*Quelques briques rouges, et la chaleur du Nord,

Quelques mots d'amour sur un banc au dehors?

Et des milliers de routes pour brouiller le décor,

Ou par mes larmes et mes doutes, s'envolaient mes remords?

 

*N'oublie pas quand tu fermes les yeux,

Mes caresses sur tes petites mains,

Nos promenades le long des chemins,

Chasses ces larmes qui noircissent le bleu...

 

#Quand je ne serai plus là,

Tu vivras longtemps mon amour,

Et que survivent en toi,

Quelques bouts de moi, pour toujours....

 

(C) Damien Verhée, 2017, La Rochelle, les fleurs sauvages ne meurent jamais.....

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24 janvier 2017 2 24 /01 /janvier /2017 15:21

De mourir pour un actionnaire

Qui finira sans doute millionnaire

De subir autant la pression des cons

De vivre sous les contraintes, les manipulations

De supporter la bêtise humaine

D'être pris en étau entre amour et haine.

J'ai pas l'temps

Le compte à rebours prend fin

Le sable coule vite, il est si fin

J'ai pas l'temps.

Pour étouffer tous mes cris la nuit,

Pour me laisser écouter un jour mes envies,

Pour les entendre se plaindre et râler

Pour courir après ceux qui m'ont volé

Pour les laisser m'humilier

Pour les laisser me juger.

J'ai pas l'temps

Le compte à rebours prend fin,

Le sable coule, il est si fin

J'ai pas l'temps.

J'ai pas l'temps...

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22 décembre 2016 4 22 /12 /décembre /2016 13:10

Des traces insistantes et noires

Comme des coulées de maquillage

Comme le plus profond des cafards,

Comme un ciel triste et gris d'orage,

Comme les barreaux d'une cage,

Des traces profondes et noires,

Comme tatoué d'un code barre,

Comme un ausweis pour un passage,

Lorsqu'on est plus vraiment humain,

Mais un simple maillon de la chaîne,

Lorsque pour les autres, on est plus rien

Et qu'on éprouve rien d'autre que la haine.



Comme une averse d'encre noire

Les petits bâtons comptent les points,

Ils encodent les moments assassins

Quand dans l'humain on pouvait croire,

Mais aujourd'hui nous sommes légions

Vers l'abattoir, comme des animaux

A se diriger comme des moutons

Vers un monde dénué d'idéaux,

Asservis comme des esclaves,

Enchaînés par des actionnaires,

A espérer l'épopée révolutionnaire,

Entassés dans le noir de la cave.


#A mon poignet comme dans mon cœur,

J'ai tatoué un code barre

Pour me rappeler ces putains d'heures

Ou je vivais pour ces connards,

Emprisonné juste pour quelques sous

Bien dans la meute entre les loups,


#A mon poignet comme dans mon cœur,

J'ai tatoué un code barre

Pour me rappeler ces putains d'heures

Ou j'engraissais tous ces connards,

Derrière les barreaux de ma prison,

Je n'apercevais plus l'horizon

Je n'entendais plus le chant des oiseaux

Je me perdais sur les réseaux.


#A mon poignet comme dans mon cœur,

J'ai tatoué un code barre

Plus d'identité, malheur!

Juste un matricule pour des connards.


(C) 2016, la fleur sauvage éditions D.Verhee.

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6 décembre 2016 2 06 /12 /décembre /2016 16:16

Quel bonheur celui de  notre société

De voir proliférer l'individualisme

Ici règne le chacun pour soi,

Ici règne le chacun chez soi,

On s'adonne aux obscurantismes

De politiques intéressés.

Qu'elle est belle notre société

Abrutie par la consommation,

Qui nous berce d'illusions,

En échange d'une perte d' humanité.

 

§ J'ai repris le papier, les crayons

Pour noircir les pages, et plus mon coeur

J'ai repris goût à la Révolution

Pour retrouver un peu de lueur.

 

Il n'y a plus ni parent, ni ami

Juste la chaleur de l'argent,

On tweet on partage avec envie

Liens virtuels entre les gens,

On achète tout pour oublier

Oui, on est rien sans la monnaie.

On est devenu écervelé,

On a plus la moindre pensée,

Si ce n'est celle des médias ;

Qui nous abreuvent, tu vois,

De potins en guise d'informations,

Moi je refuse cette Collaboration,

Qui réduit l'homme et la pensée,

A grands coups de tentations,

Nouvelle forme d'esclavage,

Où l'on boit leurs immondes breuvages, 

Je ne veux pas vivre les couilles serrées

Je veux lutter le poing levé.

 

 § J'ai repris le papier, les crayons 

Pour noircir les pages, et plus mon coeur

J'ai repris goût à la Révolution,

Pour retrouver un peu de lueur.

Je retrouve mes sensations,

Les mots affluent comme un torrent,

Je veux dénoncer ces moutons,

Tous ceux qui se disent "bien-pensant"

Ils crachent sur toutes nos valeurs,

Et ont le tweet égocentrique

On partage des selfies et plus des fleurs

Le monde plonge dans le psychiatrique.

Ils se rencontrent sur le net

Persuadés de vivre le Grand Progrès,

Mais je te le dis en vérité,

Ce bas monde est triste et bête.

 

§J'ai repris le papier, les crayons,

Pour noircir les pages, et plus mon coeur

J'ai repris goût à la Révolution,

Pour retrouver un peu de lueur

 

DV (c) Les fleurs sauvages 2016.

 

 

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16 mars 2016 3 16 /03 /mars /2016 22:04

Et puis d'un coup ce silence

Assourdissant et irréel

Comme un éclair dans l'arc en ciel

Plongeon dans l'indifférence.

Et puis d'un coup l'adolescence

Qui nous éloigne subitement

Loin de l'amour de l'enfance

Faut-il choisir son parent?

Et puis d'un coup ton silence

Une tempête dans mon cœur

Les kilomètres et la souffrance

A guetter ton appel des heures.

Et un jour ton indifférence

Pour quelques mots, quelques heurts

Ton incroyable distance

Qui me crève le cœur .....

à toi là haut...DV 16/3/16, #lescruesdecrits (c)

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10 mars 2016 4 10 /03 /mars /2016 15:38

Il marche dans la boue,

Sous une pluie battante

Il porte des marques de coups

D'une bagarre pour une tente,

La jungle est un enfer

C'est un peu la Grande Guerre

Mais ici point de tranchée

Juste des vies déchirées.

#

Hamed fuit dans la nuit

Sa longue traversée du désert

Les girophares et les cris,

Partout des cimetières

À ciel ouvert....

Hamed a faim au petit matin

Quelques milliers de kilomètres,

Le corps meurtri, comme il est loin

Le temps où lui et son frère prêtre

Vivaient heureux dans cette Lybie

A des années lumière....

Pas de confort dans cette inhumanité

Pas de compassion dans les rues de Calais

Le froid, la faim, la pluie

Et des rats immondes pour ami.

La solitude des nuits sans fin

La traversée comme but ultime

Mais plus un sou, plus un centime

Et le passeur n'est pas humain.

#

Hamed fuit dans la nuit

Sa longue traversée du désert

Les girophares et les cris,

Partout des cimetières

À ciel ouvert...

Il a traversé tant de pays,

Comme un naufragé de la vie

Échoué dans ce camp glacial

Et non loin d'ici le Carnaval

Où les aveugles et les sourds

Font la fête derrière leurs tours,

Loin des tentes et des barbelés,

Loin de toute forme d'humanité.

A Hamed Benazi mort à Calais à la Noël 2015 ...

Damien Verhée. Mars 2016. (C) La Rochelle.

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17 février 2016 3 17 /02 /février /2016 23:39

ils étaient là nombreux, papillonnant

M' entourant de toute leur gratitude,

A mes côtés aimants et présents,

Ils étaient dans ma solitude,

Dans ma bulle omniprésents,

Ils m'entouraient dans la quiétude

De leur amour simple et touchant

Mais je traînais ma solitude

Emprisonné dans les tourments.

Ils m' entouraient emplis de sentiments

Aveuglés par leurs habitudes....

DV

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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 21:22

Ils décapitent toutes les valeurs

Détestent tout ce qui fait l'humanité,

Ils marchent sur les Libertés

Un casque de fer sur le cœur,

Allahou akbar

On hisse le drapeau noir,

On lave les cerveaux,

En Syrie, en Irak on sort les couteaux.

A ton nom


Ils se ceinturent d'explosifs

Pour faire du vacarme, du boucan

Et quelques dizaines de victimes

Dans une boucherie au Bataclan

Ne jamais faire de captifs

Le crédo de ces méchants.


allahou akbar

On hisse le drapeau noir

Et on répand la terreur

A coup de pistolet mitrailleur

A ton nom

Des attentats tant attendus

Des kamikazes et des barbus

Qui tuent au nom de la foi

Et défient tous les États

A ton nom

D Verhee, La Rochelle 01/2016

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