Tu pleurais comme jamais
De peur d'être tombée,
De spasmes en sanglots
Soudain, plus aucun mot
Ta petite tête en arrière
Tes bras trop lourds,tombant
Contre le corps de ta mère
Qui hurlait ton nom en pleurant.
Tu semblais partir au loin
Dans des contrées obscures
On n'y comprenait rien,
On maintenait ta figure.
On pleurait comme jamais
Ton souffle s'était coupé
Les secondes étaient des heures
Et,tes yeux se retournaient
Ton teint livide sans lueur
Nous faisait redouter pire malheur
Nos larmes mêlées, tombaient.
Ma bouche enfin,contre la tienne,
Un souffle à en perdre haleine,
Tes yeux qui s'éveillent enfin,
Ta vie qui reprend son chemin,
Tes petits doigts qui serrent ma main,
Les mots plus tard pour comprendre
D'examens en médecins,
des symptômes pour apprendre
L'existence du spasme du Sanglot.
DV
à Lyloue qui nous a fait tant peur ce Dimanche 5/6/11