Le soleil a percé les nuages,
Assis là, je parcours les pages,
Et je regarde passer ces gens,
Qui semblent heureux, puis unis,
Qui s'embrassent lentement,
Se projetant dans l'infini,
D'une vie probable à deux,
Il ne saurait en être autrement,
Pensent-ils à deux, simultanément.
A l'abri sous mon ciel bleu,
L'éternel Raphael aux oreilles,
Me chante un air mélancolique,
Du temps où nous fûmes deux,
Du temps où je n'étais pas pathétique,
Quand je savais encore aimer,
Le temps où une simple abeille,
Ma transportait, me transportait.
Planté là, seul sur un banc,
Je revois notre passé, résigné,
Poussette et cris d'enfants,
Me ramènent à ma réalité,
Encore une heure à remuer,
A triturer encore les plaies,
Et, elles sortiront de l'école,
Alors place aux rires et aux farandoles!
M@dine 2007/04 (c)