9 octobre 2009
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Je ne suis pas un nom
Aux impots, à la Sécu,
Je ne suis qu'un numéro,
Un matricule anonyme.
Un peu comme au boulot,
Où ma hierarchi magnanime
Qui a tout vu, tout vécu,
M'assassine sans prénom,
Comme un chien que l'on abat
Au diable l'humanisme
Certaine personne sont comme ça,
Elles crachent leur venin,
Compensent leur stress
Et ma pauvre faiblesse
Est d'être trop humain,
Pour être blessé par mes congénaires
Qui me traitent en esclaves
En larbin, en numéro,
En matricule sans vie, sans visage
Qui instaurent la terreur
Par laquelle nous ne sommes que larves.
Je ne suis pas un nom,
Tout juste un numéro,
Comme dans un tirage du Loto
Anonyme, comme en prison.
Sous le dictat d'une hierarchie
Qui condamne, qui heurte, qui crie
Qui impose et soumet avec vigueur
Sans objection, sans contestation,
Comprenez !Ses visites font peur
A l'ensemble de mes collaborateurs,
Qui savent que pendant quelques heures
Ils en perdront leurs propres noms.
Alors, nous serrons les dents,
Nous, les "petits" , les simples gens
Et attendons avec impatience
L'heure de son départ, délivrance!
Jusqu'à la prochaine visite
Espérant que celle-ci passe vite.
Et, redevenir des noms, des humains,
S'auto-convaincre que nous sommes "biens".
Aux impots, à la Sécu,
Je ne suis qu'un numéro,
Un matricule anonyme.
Un peu comme au boulot,
Où ma hierarchi magnanime
Qui a tout vu, tout vécu,
M'assassine sans prénom,
Comme un chien que l'on abat
Au diable l'humanisme
Certaine personne sont comme ça,
Elles crachent leur venin,
Compensent leur stress
Et ma pauvre faiblesse
Est d'être trop humain,
Pour être blessé par mes congénaires
Qui me traitent en esclaves
En larbin, en numéro,
En matricule sans vie, sans visage
Qui instaurent la terreur
Par laquelle nous ne sommes que larves.
Je ne suis pas un nom,
Tout juste un numéro,
Comme dans un tirage du Loto
Anonyme, comme en prison.
Sous le dictat d'une hierarchie
Qui condamne, qui heurte, qui crie
Qui impose et soumet avec vigueur
Sans objection, sans contestation,
Comprenez !Ses visites font peur
A l'ensemble de mes collaborateurs,
Qui savent que pendant quelques heures
Ils en perdront leurs propres noms.
Alors, nous serrons les dents,
Nous, les "petits" , les simples gens
Et attendons avec impatience
L'heure de son départ, délivrance!
Jusqu'à la prochaine visite
Espérant que celle-ci passe vite.
Et, redevenir des noms, des humains,
S'auto-convaincre que nous sommes "biens".