16 mai 2009
6
16
/05
/mai
/2009
11:09
Je les regarde, par le grillage,
Elles jouent à saute-moutons,
Les embrasser n'est pas d'usage,
Et moi je reste là, comme un con.
Elles rient, comme elles sont belles!
Elles jouent aux princesses,
Les barreaux aux joues m'oppressent
Et me séparent de mes hirondelles.
Je les regarde vivre cette autre vie,
Une, faite de joie et de cris,
Loin des pleurs des séparations,
Celle des coures de récréation.
La cloche retentit, elles partent
Me laissant seul de l'autre côté,
Et je suis comme un prisonnier,
Derrière ces barreaux verdâtres.
Une heure encore à attendre,
Avant la fin de leur journée,
Avant de les retrouver, de les serrer,
Dans mes bras et mon coeur tendre,
Elles sont à quelques mètres de moi,
Et, je ne peux les voir,
Si prés de moi,....
Et je dois attendre le soir.....
Je suis comme un enfant,
Attendant la cloche, moi aussi
Prêt à bondir au moindre retentissement!
En attendant je reste assis,
En ruminant et en fumant,
En repensant à ces folies,
Qui m'ont plongé, en me noyant,
Dans une bien triste vie.
Silencieuse et sans leur bruit ;
Les yeux rougis, larmoyants
Planté là, et impatient,
J'attends et guette la sonnerie.
Elles jouent à saute-moutons,
Les embrasser n'est pas d'usage,
Et moi je reste là, comme un con.
Elles rient, comme elles sont belles!
Elles jouent aux princesses,
Les barreaux aux joues m'oppressent
Et me séparent de mes hirondelles.
Je les regarde vivre cette autre vie,
Une, faite de joie et de cris,
Loin des pleurs des séparations,
Celle des coures de récréation.
La cloche retentit, elles partent
Me laissant seul de l'autre côté,
Et je suis comme un prisonnier,
Derrière ces barreaux verdâtres.
Une heure encore à attendre,
Avant la fin de leur journée,
Avant de les retrouver, de les serrer,
Dans mes bras et mon coeur tendre,
Elles sont à quelques mètres de moi,
Et, je ne peux les voir,
Si prés de moi,....
Et je dois attendre le soir.....
Je suis comme un enfant,
Attendant la cloche, moi aussi
Prêt à bondir au moindre retentissement!
En attendant je reste assis,
En ruminant et en fumant,
En repensant à ces folies,
Qui m'ont plongé, en me noyant,
Dans une bien triste vie.
Silencieuse et sans leur bruit ;
Les yeux rougis, larmoyants
Planté là, et impatient,
J'attends et guette la sonnerie.