24 décembre 2009
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Assis sur le rebord de ma planète,
Auprès d'un banc et d'une armée,
De pins jurassiens, soleil d'été
Fiers comme des hoplytes en fête
Je regardais des heures durant ma vallée,
Comme on revoit sa vie face à la mort,
Et je la trouvais plus belle que jamais.
Comme sur un nuage au Paradis,
J'étais tombé en amour d'un lieu,
Où j'avais aimé, prié et haïs,
Où je me cachais loin de mon "je"
Amnésique sur cet astre qui m'aveuglait
J'observais ma ville avec passion.
Comme on s'accroche à la corde qui nous pendra,
Je voyais mille lueurs et autant de floraisons,
Puis aussi le regret du temps qui s'en va...
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20 décembre 2009
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C'est l'hiver dans mon coeur,
L'amour parti, il est meurtri
Je dois panser cette blessure
Ne plus penser aux morsures?
Je traverse les épreuves,
Comme les ondées le paysage,
Elles marquent mon visage,
La peine fait son oeuvre.
Mon coeur vomi son malheur
Qu'il est loin notre bonheur
Je suis plongé dans le désarroi
A marcher seul, sans toi
Rêvant, idiot, du fameux lendemain
Celui de la confiance, vie sans larme
De baisers sous la vigilence d'un charme
De rires d'enfants, sereins
Tout ce qui offrirait les armes
Pouvant chasser les larmes de mon âme.
J'ai laissé des bouts de moi
Dans quelques paires de bras
Cherchant partout un peu de toi
Pour m'éloigner de ces grands froids
C'est l'hiver mon coeur de givre
Pleure des giboulets ivres
De larmes abondantes et glacées,
Que les saisons ne peuvent réchauffer.
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19 décembre 2009
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Les souvenirs brûlent mon ventre,
Ils hantent mon cerveau et entrent,
Laminer au couteau mon coeur
Diffusant, sans répis des images de bonheur
Quand nous vivions à deux heureux
Dans les prairies de Poligny, là-bas,
Sans se douter qu'un monde hideux,
Séparerait nos coeurs siamois.
Les souvenirs brûlent dans ma tête,
Me rappellent ces soirs de fête
L'heure des retours à la gare,
Et ton sourire un peu hagard
Je t'y vois me caresser la joue,
Et, ton parfum flotte encore chez moi,
Je te revois, penchée à mon cou,
Me susurrant : "J'ai envie de toi".
Ils me font devenir fou,
Fou d'espoir d'un nouveau "nous"
Que tu constates ton erreur
Que tu viennes épancher mes pleurs,
Ils me harcèlent jour et nuit,
Quand je te devine nue avec lui,
J'ai envie de déchirer ce coeur,
Afin qu'à jamais ils meurent....
Tes photos sont autant d'armes,
Récentes et si loin du drame,
Comment ris-tu à cet instant?
Tandis qu'existe cet homme troublant,
Qui t'as séparé de nous et de moi
Contraints de finir dans un carton,
Paradoxe entre moments d'émotions
Et ce vide aujourd'hui sans tes bras....
Les souvenirs de toi me hantent encore......
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18 décembre 2009
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Je pars encore et toujours,
Perpétuelle migration sauvage,
Je fuis et te cherche mon amour,
A travers le pays, les bocages.
Je t'espère encore chaque jour
Je sais que je te retrouverai
A la croisée d'un détour,
Sur un chemin dans la vallée.
Je poursuis ma croisade,
Ma sollitude attriste la promenade,
Et les chemins me semblent longs
Quand poind la sixième saison.
L'espoir m'abandonne à son tour,
Le pas est moins alerte, plus lourd,
Si j'ai survécu à tout cela
Ce n'est que pour retrouver tes bras.
Et les montagnes sont embrumées,
Elles semblent encore nous pleurer
Nous qui leur parlions en chemin,
Chut! C'est déjà l'heure d'un autre train!
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12 décembre 2009
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Les coeurs de velours,
Un peu trop lourd,
Se sont posés sur un nuage,
Ont eu envie de partage.
De ne plus nier les évidences,
De plonger dans la romance,
De se plonger dans le feu,
De se poser aussi un peu,
Transgresser les interdits,
Voler en éclat le cristal,
Se perdre dans les dédales,
Des amours jadis bannis.
Les coeurs de velours,
Loin des peurs de toujours,
Se sont surpris à rêver
Le puzzle est terminé,
Cotérisées les cicatrices,
Envolés, les maux usés,
Puis la lueur salvatrice,
Loin des pulsions destructrices
Plus question de s'interdire,
Plus le temps de reculer,
Plus la peine d'y réfléchir
Ne plus se contenter que d'aimer.
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7 décembre 2009
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L'amour est un cercueil
Et l'on s'allonge à côté,
On se donne pour l'éternité
Dans une apocalypse, deuil
Brisant l'anneau rituel
L'amour n'est pas éternel
Seul, l'espoir l'est.
L'amour est une tombe
Et l'on tombe dedans,
A genoux ou en courant
A bout de souffle inconscient
L'amour est une bombe
Une bombe à retardement
Qui explose les cœurs,
Les cœurs d'enfant.
L'amour est une chimère
Un rêve insoutenable,
Qui noie ces enfants
Une drogue de l'enfer
Qui nous tue doucement
Dans des souffrances infernales,
Et finit par assassiner notre intégrité.
L'amour est un pieu mensonge
Qui s'enfonce comme un pieu
Dans les cœurs trop mielleux
Dans nos nuits perdues en songe
Il nous embrase en un feu
Et en un trouble jeu
Disparaît soudainement.
L'amour existe-t-il vraiment ?
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29 novembre 2009
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Je reprends la plume de plus belle
Pour vous parler de ces maux de ventre
Elle était entrée tout de go dans mon antre
Je croyais en ses sentiments fidèles,
Ce fut d'abord sa voix, ses appels
Que je guettais comme on attend
Un soir de Réveillon, le divine enfant,
La douceur et la justesse de ses conseils
Me font défaut et j'ai le coeur en peine
De l'avoir sans doute perdu, elle aussi
Par un excès d'égocentrisme effreiné
Mais mon Dieu que je m'intéressais à sa vie,
(Sans doute ne l'ai-je pas assez écoutée?)
Qui prenait une part grandissante
Jusqu'à cette soirée où l'on s'est rencontré
Où j'étais sous le charme de cette ravissante
Petite fleur sauvage des hautes vallées.
Des tas de points communs mais un caractère
Qui nous a éloigné cette semaine,
Je veux que tu reviennes, petite sirène!
Viens me conter tes histoires de fleurs!
Viens m'endormir encore de ta douce voix,
C'est l'hiver depuis quelques jours, sans toi
Il fait si froid, j'aimerais que tu reviennes
Aides moi à éviter cette sempiternelle rangaine,
Apprends moi à apprécier, à donner sans compter
Sans pour autant donner mon Amour
J'attendrai ainsi cent jours
S'il le faut je reviendrai dans ton pays
Nous avons tant encore à partager,
Pardonnes moi si je t'ai offensé
Laisses moi une petite chance infinie?
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28 novembre 2009
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15:18
On voudrait être un chien,
Ne plus trop penser, surtout,
Se fiche de maintenant, comme de demain,
Vivre sur ses deux oreilles, et c'est tout.
Ne pas se poser de question,
Attendre l'arrivée de son maître,
Jamais de trahison,
Non, jamais de trahison,
Jamais dèçu, peu de traîtres.
Se contenter du peu,
Des enfants, de courrir...
Voir la vie comme un jeu,
Ne pas avoir peur de mourrir.
Etre un chien, même batard!
Etre sourd quand ça arrange,
Dormir, ne pas penser; au soir,
A ces vies d'humains, étranges...
Etre un chien..
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27 novembre 2009
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13:57
Brouillard ce matin,
J'ai encore le coeur plein,
La tête lourde et remplie,
De souvenirs bien gris.
Je regarde cette fine pluie,
Je nous revois à Dijon,
Mon Dieu que le deuil est long
Que ton amour est loin aussi.
Noel passé, et dans ses cadeaux
Pas une lettre, pas un seul mot,
Juste ton indifférence ironique,
Juste mon sort pathétique.
J'attends là que l'amour revienne
Qu'il me fasse tourner la page,
Qu'il m'offre d'autres voyages,
Et que plus jamais je ne me souvienne.
De toi, de ce "nous "conjugué
De nos promesses d'enfant,
De notre quotidien impossible à égaler
Et, de ton sourire d'anatn.
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25 novembre 2009
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A la croisée des routes,
A la croisée des doutes,
Tant de nouveaux mondes
Nouvelle danse, nouvelle ronde,
Ne pas s'égarer
Dans les méandres,
Ne plus se méprendre
L'amour parfait?
Songe, réveilles-toi
Il fait encore si froid
Même l'écriture a changé,
Ne pas se laisser entraîner.
Quand l'amour effraye
Le poisson se fraye
Un chemin hasardeux
Le bonheur se vit à deux,
C'est ce que pensent les malheureux
J'étais dans la secte, avant
Quand je n'étais plus un vivant
Le soleil s'est levé sur ma contrée
Malgrés le voile nuageux,
Je l'aperçois me rire au nez
Accroché au rétroviseur
Du passé, l'amour fait peur,
Pourtant, pour dissiper les nuages
Il va falloir oser
Promener loin du marécage
Se laisser aimer?
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