1 juillet 2009
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Je voudrais que l'on se souvienne
A quel point je savais aimer
A quel point je croyais aux rêves
Jusqu'où quoi qu'il advienne
Je donnais en Amour sans compter
Tout mon possible, jusqu'à ce que crève
Le ballon de l'euphorie romantique
Les amours sont fugaces et versatiles
Ils ne finissent que volatiles
Et s'échouent de façon tragique,
C'est tout le temps le même scénario
Certains gagnent d'autres perdent
Je ne renoncerais pas à mes idéaux
Je préfère regarder mon coeur qui saigne
Que de les trahir, les compromettre
Malgrés mes défauts, je suis honnête
J'ai toujours su que j'en mourrais
Que de savoir trop aimer
Je la vois arriver si belle et irresistible
Je ne peux que l'accueillir comme une délivrance
L'amour est incorrigible
Il finit toujours par de l'indifférence
Alors à quoi bon lutter?
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1 juillet 2009
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12:30
Nouveau roitelet, nouveau palais,
La même coure bien basse,
Qui prés du monarque se prélasse,
Se sentant tellement bien protégée,
La France d'en haut
Qui te regarde avec mépris,
Grands cons et nouveaux maréchaux,
Qui te regardent et te fuient.
Fière de son écrasante hégémonie,
Sortie d'urnes euthanasiées,
Dans un pays lasse et endormi
La France d'en bas a la nausée,
Quand celle d'en haut prospère,
Sur un voilier à Chypre au soleil,
Quand les mesures s'annoncent austères
Sans même attendre la fin de l'été
Comment ont-ils pu tous signer?
Si ce n'est pour s'euthanasier?
En choisissant un despote sur-puissant
On entend déjà gronder,
Le bruit des bottes grinçant
Des futures milices assoiffées
Du sang du peuple et des étrangers,
Mon Dieu, quelle France est née?
M@dine Juin 2007
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1 juillet 2009
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12:15
Insignifiante virgule noyée dans le texte,
Je suis un râle perdu dans les prétextes
Petite ponctuation au milieu des mots
Petite liaison furtive livrée à mes maux.
M@dine (c) 2006
je vous recommande la lecture d'un blog que j'ai découvert il y a peu http://ma.lyfe.d.isa.over-blog.fr/
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30 juin 2009
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A quoi ça sert
D'écrire ses peines?
De vous partager notre univers,
Vous aider à vous ouvrir les veines?
Nous avons chacun nos douleurs,
Même si les mots sont communs,
Il y a des degrés dans le chagrin,
Certains de vous me font peur.
Je ne cherche pas à "convaincre"
Autrui à mes "pensées",
Je ne cherchais qu'à vaincre
Mes vieux démons hantés,
Je vois moins d'utilité
De tout partager ensemble,
Si cela donne de noires idées,
Seul, ici, je tremble,
Peur que vous les assouvissiez,
Mes écrits ne sont pas un Panégyrique,
Ni une quelconque onde à la mort!
Il n'y a rien de féerique,
Quand on se refuse à vivre encore!
Je ne serai pas ton témoin,
Impuissant et lointain,
Tu ne peux faire partager
A ceux qui t'ont écouté
Ton manque de courage
Et un certain renoncement
Tu traîneras dans ton sillage
D'autres pauvres gens.
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29 juin 2009
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A mes blogpotes, Déb, Maylise, Crystal et consors, UN PEU DE SOLEIL....
Je t'ai cueilli des sourires,
Ce sont des fleurs de gentillesse,
Des pétales vives de tendresse,
Que je te renvoie comme un reflet
A tes yeux qui me les offraient,
Expression de nos âmes tendres,
D'un amour exceptionnel qui peut surprendre
Une année après t'avoir cueilli des baisers,
Je t'offre des jardins de pensées.
Je t'ai cueilli des sourires,
Parce que dans nos vies,
Mieux vaut toujours en rire,
On collectionne les ennuis,
J'ai les fossettes fatiguées,
Par nos éclats si fréquents,
Je rie, bon train, comme un enfant,
Par tout ce qui peut nous arriver.
Je t'ai cueilli des sourires,
Francs et sincères à pleine dents,
Témoins que l'on sera toujours présents
Pour glousser de tout, même du pire,
C'est notre seul argument,
Pour tenir, ....pour tenir!
Nos visages s'éclairent tant,
Nos sourires, solides comme un Empire
se consomment sans retenue.
M@dine,Montpellier, plage de Carnon, Avril 2007
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28 juin 2009
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J'écoute de l'opéra dans le salon,
J'écoute Verdi par Pavarotti
Je me souviens quand j'étais petit
Et ces airs me rappellent ta passion,
Je te vois là à mes côtés, sur tes genoux
Tes yeux fermés comme dans une communion,
Ces morceaux me transpercent et sur mon cou
Coulent les larmes intarissables des souvenirs
Je savais que j'aurais mal, mais souffrir
En les écoutant, te rend plus vivant.
Il y a deux mois aujourd'hui
Que je te voyais pour la dernière fois de ma vie
Et la Traviatta me redonne le sourire
Et apaise les pleurs qui me déchirent
Dans cette après-midi de repos
Où résonnent le son des altos
Comme j'aimerais te dire mon père
Que je suis fier de cette culture
A laquelle tu m'as brillamment ouvert
Aller à l'Opéra était une aventure
Tu étais paré de ton plus beau costume
Comme j'étais fier de l'homme à mes côtés
Toi, Papa, qui était si bien habillé
Comme le veulent le respect et la coutume
Des grands Opéras nationaux.
Alors clament les violons
Que je te regrette intensément
J'attends que vienne le douce saison,
Pour y amener à mon tour mes enfants.
M@dine 2009
Aujourd'hui 28 Juin, demain il y aura 6 mois que je t'aurais vu pour la dernière fois (vivant)...Je ne peux que penser à toi, mon paps, mon ami, mon tout, Tu resteras à jamais cette petite lumière
qui réchauffe mon coeur...
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27 juin 2009
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J'ai un coup de sang ce soir, je suis "fâché"
Une fois de plus, une forme de censure,
Une bonne âme qui tente de m'alerter,
"Tout ne s'écrit pas"- Elle m'assure.
Même si je n'écris pas à visage caché
Que j'assume tous mes écrits,
Certains textes ont pu choquer
L'ostracisme va t-il encore frapper?
On est parfois irrité par ma philosophie
Mes coups de sang ou la vision de ma vie,
Qui peut prétendre suffisamment me connaître
Pour porter un jugement à la hâtive?
J'ouvre mon coeur de tout mon être,
Je ne supporte pas les cabales punitives.
On peut être en désaccord avec un texte
Mais il n'est pas utile de me signifier
Que je devrais m'abstenir telle ou telle pensée
Parce que quiconque peut les lire, prétexte!
J'écris mes peines, mes joies, mes faiblesses,
Mes coups de sang au coeur, mes détresses
J'écris sur un travail qui accable
Je mets toutes les cartes sur la table,
C'est un livre ouvert que vous lisez,
Si ce que vous y trouvez ne vous plaît guère
Vous savez ce qu'il reste à faire?
Zappez!
M@dine
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27 juin 2009
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Le soleil a percé les nuages,
Assis là, je parcours les pages,
Et je regarde passer ces gens,
Qui semblent heureux, puis unis,
Qui s'embrassent lentement,
Se projetant dans l'infini,
D'une vie probable à deux,
Il ne saurait en être autrement,
Pensent-ils à deux, simultanément.
A l'abri sous mon ciel bleu,
L'éternel Raphael aux oreilles,
Me chante un air mélancolique,
Du temps où nous fûmes deux,
Du temps où je n'étais pas pathétique,
Quand je savais encore aimer,
Le temps où une simple abeille,
Ma transportait, me transportait.
Planté là, seul sur un banc,
Je revois notre passé, résigné,
Poussette et cris d'enfants,
Me ramènent à ma réalité,
Encore une heure à remuer,
A triturer encore les plaies,
Et, elles sortiront de l'école,
Alors place aux rires et aux farandoles!
M@dine 2007/04 (c)
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27 juin 2009
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Les temps ont changé,
Si tu es comme moi
Un de ces pauvres papa
Que l'on a condamné,
Alors, rassembles tes forces
Joins-toi à mon combat,
Contre cette justice féroce,
Qui nous met le coeur bas,
Ces lois qui nous battent,
Et qui datent de Napoléon,
Nos enfants qui se débattent
Quand sonne l'injustice au clairon,
Je hais ces dimanche soirs
Sonne le glas de nos "au-revoir"
Cette semaine qui n'en finit pas,
Dis, toi aussi vis-tu cela?
Un papa a des droits
Et la justice ses amnésies,
On a droit qu'à des petits bouts de vie,
Et les mamans, elles ne le comptent pas.
Des décennies, rien n'a changé,
Si tu en souffres comme moi,
Cris, écris, hurle, haut et fort
Toi aussi, rejoins -moi
Si tu refuses que ça dure encore
Le droit des Pères à l'assemblée,
Organisons un goûter des papas,
Sur les marches de leur palais
Je vomis ces dimanche soirs
Et ces putains d' "au-revoir"
Faisons-leur entendre raison,
Qu'ils changent la législation!
M@dine 06/2008 à CALI....
http://www.lplm.info/spip/article.php3?id_article=91
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26 juin 2009
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12:42
Je regarde défiler les gens,
Comme autant d'autres vies,
Je sais que quelque part sûrement
Quelqu'un les attends, une famille.
Je déjeune avec ma solitude,
Dans un pauvre petit café,
Seul comme jamais je ne l'ai été
Abandonné par mes certitudes.
Je griffonne encore le papier
Mes années se reflètent dans les glaces
J'ai perdu vraiment toute trace
De la personne que jadis j'étais.
Des rencontres malheureuses
Ont rongé mon existence
Anéanti mon âme amoureuse
Abusé de ma confiance.
Je regarde défiler les gens
Dans mon costume d'apparat
Ils me prennent pour un roi
Je ne suis rien, pourtant.
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