Je suis un homme du Nord, qui a promené sa plume aux quatre vents, assis au milieu des crocus, calepin en poche, tout devient sujet à la rédaction de Poèmes "Sncf"...qu'on écrit partout, en toute occasion, comme ça, en improvisant, en écrivant....et plus de 640 textes sont ainsi nés, jusqu'à aujourd'hui, à l'aube de 2018....ou un tournant se prépare mes amis....
Bientot mon 1er roman à paraître
Pour tous renseignements pour utiliser en musique un texte présent sur ces pages, contactez moi
Ce n'est plus que l'ombre de l'amour,
Et je regarde à travers elle le passé,
Brûlé aux souvenirs de chacun de ces jours,
Où nous vivions au présent, heureux,
Ensemble, soudés, liés, et amoureux.
Le poids de ces instants lointains est un fardeau,
Bien lourd à porter, et difficile à assumer,
Ces moments précieux ne sont plus que souvenirs,
Qui font pleurer mon âmes meurtrie, suicidée,
Imprégnés sur ma mémoire, comme des sceaux.
Nos lieux communs de jadis,
Me hantent le corps et l'esprit.
Tout, oui, tout me rappelle cette vie,
Comme je ne t'ai pas compris.
Ton visage ne disparaît jamais de mes nuits,
Ton corps rythme encore certaines envies,
Toute ta personne est là encore, sur ma route,
Absence si présente mes soirs de doute.
Le moindre vêtement acheté ensemble,
Les moindres bribes d'une commune chanson,
Devant toutes ces émotions, je tremble,
Les souvenirs hantent mes décisions.
Je croyais facile de tout oublier,
Les photos où tu souries me font pleurer,
Cliché d'une bien belle vie réussie,
Cliché d'un couple pourtant si uni.
Même si ton coeur a failli
Si tu as préféré me quitter,
Tous ces souvenirs et ces agréables moments,
Seront gravés sur mon coeur à tout jamais,
Patrimoine que je garderai précieusement
Et cette petite flamme brillera toute ma vie.
Je regarde les performances,
De ton équipe de foot: Lens,
Je sais que tu ne seras pas là
Pour les voir remonter
Remonter au haut niveau,
Même si tu n'en n'as jamais douté
Inlassablement, je regarde le tableau
Où deux photos de toi souriant
M'engouffrent dans la tristesse
M'emportent dans des souvenirs
Où tu étais encore vivant
Où l'on riait à deux de cette allégresse
Grandiose, quand je pouvais venir
Te rendre visite le temps d'un match
Ta télé, avec la maladie, était une prison,
Qui te faisait oublier les souffrances
J'attendais la mi-temps dans l'impatience
De pouvoir discuter avec toi, papa
Mais plus personne n'est là pour m'écouter
Et je me sens perdu dans ton silence
Un peu comme si ta mort m'emportait.
C'était un jour bien gris,
Comme l'un de ces été sans nom.
A la suite d'une lueur interdite,
Que vint la délivrance de la révélation,
Nous ne sommes rien d'autre que virtuels,
De pauvres âmes qui badinent posément,
Nous avons des écrits consensuels
Qui rassurent et pondèrent vraiment,
Nos envies noires les plus amères,
Les plus tristes et les plus intimes,
Nous dictant aux uns et aux autres,
De ne pas appliquer l'interdit
Ce que l'on n'oserait faire soi-même
Ce qui fait peur même dans nos écrits,
Mais qu'est-ce que la mort
Quand il n'y a plus vos " Je t' aime"?
Mes enfants, je pense à vous , encore,
Et ce manque me rend si blême
Un affreux tabou, un manque de courage?
Discours facile de ceux qui la refusent,
Après l'avoir rêvée parfois tout bas
Je suis de ceux qui acceptent, et non récusent
Oui, je l'avoue, je suis de ceux là
En aucun cas des bonnes moeurs qui accusent
La mort ne réclame pas de bénédiction!
Elle se choisit seul, s'impose parfois,
Et dans certains cas, je crois
Pouvoir la qualifier de courageuse réaction.
Hirondelle d'été,
Remplie de beauté,
Ici mon éternité,
S'offre à toi,
T'aimer à jamais,
Est le serment des Rois,
L'unique et le vrai,
L'Amour, vois-tu!
Ephémère été.
Je t'ai trouvé,
Et t'ai aimé
Tout de suite.
Avec ardeur,
Insistante fuite
Moment de candeur
Évaporée.
Comme je voudrais
Haïr notre passé.
Revenir sur ce dernier,
Ici, ton nom est gravé,
Sirène de coeur,
T'aimer à jamais,
Le pacte du bonheur,
Lui, que nous rêvions
Lui que nous attendions,
Évasive lueur.
Jouent, crient, et rigolent,
Et mon sourire revient,
J'en oublie le temps,
Maussade comme ces gens,
J'ai l'esprit au loin,
Là-bas, dans mon jardin,
Vers Poligny et Arbois,
Là où chantent mes pas.
Ici, je n'existe pas...
Du moins, pas sans toi.
Je te fais mes adieux
Il n'y a plus de "nous deux"
Il ne reste plus grand chose,
Quand fanent les roses,
Je te fais mes adieux.
Je ne verrai plus tes yeux,
Ton visage s'éloigne déjà,
Tu es une ombre, tout en bas,
Non, je ne comprends pas tes choix,
Tu as décidé, seule, pour nous.
Bien que ça me rende fou,
Je ne m'y résouds pas.
Encore une semaine,
Péniblement écoulée,
Mon petit ange évadé
Quelles sont les nouvelles?
Es-tu enfin sereine?
Tu es toujours ma belle,
Celle que je ne cesserai d'aimer,
Ta voix se fait lointaine,
Dans ma mémoire troublée,
Quand appelleras-tu ma Reine?
Ton Roi se meurt, abandonné.
Le temps est un fléau,
Il se fait même bourreau,
Sur les vestiges de notre amour,
Il danse, il rit, il court
Comme un diable fou,
Se gaussant bien de nous.