C'était un jour d'éclaircies
Une petite phase d'accalmie,
Les cieux n'étaient plus déchirés,
Le vent avait cessé de souffler.
Il était là dans son canapé
Musique légère, jour de congés.
Une dernière petite cigarette
Les sourires ont vraiment disparu.
L'enfant dort près de sa poussette
Le père ne le perd pas de vue.
Son air si calme le trouble pourtant,
Non il n'appuiera pas sur la gâchette
Il a décidé de se donner du temps
Pas pour lui, juste pour l'enfant.
Et non il n'y aura pas de trou dans sa tête
Seulement le vide de son absence,
Celui de cette mère qui les a laissé ;
Qui les abandonné un soir d'hiver.
L'enfant dort sans se soucier
Et le père continue de pleurer,
De pleurer cette absence et ce silence
De ne pas parvenir à l'oublier.
Tandis que dort cet enfant paisiblement,
Un père tremble en repensant
A ce qu'il a failli faire: s'oublier.
DV 2010 (c) les fleurs sauvages ne meurent
jamais