Le soleil semble se froisser,
Il ne peut plus supporter,
Qu'un astre lui fasse de l'ombre,
Dans les méandres de la grisaille.
Il perd de sa vivacité
De sa chaleur, de ses couleurs
Il se meurre esseulé
Jalousant l'astre lueur,
Qui sur cette terre rayonne sur nous.
Elle brille dans la vie des mortels,
Défiant Dieu et le soleil
Elle s'est mêlée à la tempête,
Adieu les orages, oracles, fêtes
Fusion des éléments s'aimant.
L'astre et la tempête depuis,
S'unissent pour répandre leurs joies
Comme des étoiles scintillantes,
Et dans cette osmose communicative,
Ils nous sourient dans une joie criante.