24 décembre 2009
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Assis sur le rebord de ma planète,
Auprès d'un banc et d'une armée,
De pins jurassiens, soleil d'été
Fiers comme des hoplytes en fête
Je regardais des heures durant ma vallée,
Comme on revoit sa vie face à la mort,
Et je la trouvais plus belle que jamais.
Comme sur un nuage au Paradis,
J'étais tombé en amour d'un lieu,
Où j'avais aimé, prié et haïs,
Où je me cachais loin de mon "je"
Amnésique sur cet astre qui m'aveuglait
J'observais ma ville avec passion.
Comme on s'accroche à la corde qui nous pendra,
Je voyais mille lueurs et autant de floraisons,
Puis aussi le regret du temps qui s'en va...
Auprès d'un banc et d'une armée,
De pins jurassiens, soleil d'été
Fiers comme des hoplytes en fête
Je regardais des heures durant ma vallée,
Comme on revoit sa vie face à la mort,
Et je la trouvais plus belle que jamais.
Comme sur un nuage au Paradis,
J'étais tombé en amour d'un lieu,
Où j'avais aimé, prié et haïs,
Où je me cachais loin de mon "je"
Amnésique sur cet astre qui m'aveuglait
J'observais ma ville avec passion.
Comme on s'accroche à la corde qui nous pendra,
Je voyais mille lueurs et autant de floraisons,
Puis aussi le regret du temps qui s'en va...