Je voudrais perdre la mémoire,
Oublier les jours sacrés
Que cessent les plaintes humides
Captif de cet amour livide,
Mon voyage touche à sa fin,
Qu'il est boueux le chemin!
Je constate avec effroi
Que tu t'es éloignée de moi
Ma douce fée des bois,
Je t'ai rêvé bien des fois,
Les yeux rivés sur mes pensées
Ces jours où tu m'attendais,
Dans la vie rien ne dure
Jamais! sauf les morsures
Quelles ont été mes négligences,
Qui ont amené ton silence?
J'ai égaré mes armes
Qui éloignent de tes charmes
Mes paupières sont clauses
Quand tu as fané ma rose.
M@dine