Neuf heures ce Jeudi,
Rassemblés sur le parvis,
De l'église, on pleure
Le dernier malheur;
Toute la cité en parle,
De Lille à Arles,
La mort a encore frappé
Le week-end dernier.
La foule prend place
Dans le sanctuaire coloré
Décorée comme un palace,
L'église est belle à en pleurer.
Mais le parfum des fleurs,
Peut-il atténuer la douleur,
De tous ces jeunes rassemblés,
Pour ces funérailles de l'amitié?
Ils n'étaient encore qu'enfants,
A peine seize et dix-sept ans,
Quand leurs vies s'en sont allées,
Un chauffard les a assassiné.
Ce lâche, inhumain, a dans sa fuite,
Endeuillé la vie de deux familles,
Et rendu orphelins une centaine d'amis,
La justice est faible dans ses poursuites.
On pleure, on se penche sur une épaule,
Quelle douleur au sein de notre école,
Des chants, des prières, on se console
La tristesse ne connaît pas de monopole.
M@dine (c), 1997 à Fabio et Lorenzo décédés sur les routes du Nord en 1997, je n'oublierais jamais les élèves que vous étiez, et les jeunes hommes si drôles non
plus...